Sur l'île de Bali, Glenn (John Steiner) et Carlo (Umberto Orsini) travaillent sur le projet d'un livre, mais Glenn semble depuis quelques temps s'enfoncer dans une crise existentialiste de mysticisme aigüe, et un mur d'incompréhension fini par se dresser entre les deux amis. Daria (Laura Antonelli), la femme de Carlo, esquisse un rapprochement avec Glenn, et lui offre bientôt son amour, un geste aux conséquences lourdes qui déclenchera bientôt l'irréparrable...

Derrière une intrigue finalement assez banale, où l'on assiste dès les premières images au geste de folie de Glenn, qui entraine la mort de Daria, et sa descente aux enfers dans un commissariat de police, où il revient longuement sur son séjour à Bali, et ce qui l'a ammené à commettre l'irréparrable, Hugo Liberatore venait de lancer, en cette année 1970, la mode des films exotiques soft érotiques qui amorcera quelques années plus tard un virage plus médiatiques, avec la série des Black Emanuelle, et la productions de quelques Bis tropicaux, comme Il Dio Serpente.

Très en marge des Giallos, ce Incontro D'Amore A Bali baigne dans une sensualité surrannée, et ballade un spectateur perplexe dans une visite assez détaillée d'un Bali verdoyant, truffé de temples et de plages paradisiaques, le tout baigné par une musique très présente de Georgio Gaslini, qui évoque par moment les dérives romantiques du soundtrack d'Autopsy.

 











 

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