Un brillant avocat (Raymond St Jacques) dont le cerveau a été transplanté dans le corps d'un noir, découvre et subit le racisme ordinaire dans une Amérique de la fin des sixties, encore tournée vers ses errements ségrégationnistes.

Sur des thématiques de science-fiction et de sociologie assez similaires à celles abordées dans Watermelon man et The Things With 2 Heads, Robert Stevens propose en 1968 sa vision plus sombre et plus sérieuse du racisme identitaire au pays de l'Oncle Sam. Une interprétation solide renforce la crédibilité de ce pré-Blaxploitation.

A signaler pour les inconditionnels du cinéma afro-américain des seventies :

- une très belle scène de club avec Janet MacLachlan en chanteuse de jazz, et Hope Clarke (Book Of Numbers, A Piece Of The Action) dans le rôle de la belle intrigante de service.

- une apparition remarquée de Clarice Taylor (Five On The Black hand Side).

 









 

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