Avec Hell Up In Harlem (1973), Larry Cohen reprend l'histoire de Black Caesar là où elle s'était achevée dans le précédent opus, et nous ressuscite de façon inatendu le personnage du caïd Tommy Gibbs.

Le scénario quasi-inexistant se limite à une successions de gunfights au kilomètre tous plus tarés les uns que les autres, nous montrant principalement les rivalités entre le clan Gibbs et un ancien bras droit de la famille (Tony King), aux dents longues.

Au nombre des ratés du film, on peut déplorer un épilogue baclé qui laisse le spectateur sur sa faim, promettant un troisième opus qui ne viendra jamais. On peut donc ici regretter le manque de panache de cette scène finale de lynchage un peu molle, filmée dans la hate, qui fait bien pâle figure, en comparaison du coté flamboyant du reste.

Sinon, dans cet opus, on conviendra que rien n'est vraiment crédible, et c'est pour dire, on retrouve même papa Gibbs qui se découvre un coeur de brute, et passe du côté obscure de la force, pour épauler son rejeton, dans la gestion de ses activités si peu catholiques.

En ce qui me concerne, j'hadère à 100% à ce "No-Brain-Storming", et je classe ce Hell Up In Harlem dans le Top 10 de mes films Blax' préférés, mais ce n'est que mon humble avis...  

Soundtrack signé Edwin Starr.

P.S. : revisionnez le film, et amusez-vous à chercher le passage bien urbain où l'on aperçoit une grande silhouette de Cleopatra Jones sur la façade d'un cinéma.

 







 

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