Après avoir été trompé par des policiers ripoux, Dolemite (Rudy Ray Moore) se retrouve en prison, et se voit offrir par le FBI, contre une promesse de libération conditionnelle, la possibilité de se débarrasser de son rival, le pimp Wille Green (D'Urville Martin, qui se colle également ici, sans talent aucun, à la réalisation de cette série limite Z).
Malgré sa réputation (dans le milieu Hip Hop surtout), ça n'est pas le Rudy Ray Moore que je conseillerai pour débuter avec le genre Blaxploitation. Au risque d'en rebuter plus d'un, ce film de 1975 est sans doute le moins fun de la filmo' délirante de celui que certains considèrent comme le père spirituel du rap.
Avec ce premier opus de Dolemite, Rudy Ray Moore ne versait en effet pas encore trop dans la grosse comédie soul kung fu grand guignol, ayant au contraire un peu tendance ici à se la jouer légèrement play boy baroudeur, voir même killer lover (sans doute envieux des personnages incarnés par Fred Williamson), ce qui rajoute aujourd'hui un certain second degré cocasse à la chose, si on compare ses performances athlétiques et son physique à celui d'un Jim Brown ou d'un Bernie Casey...
A réserver donc aux inconditionnels du genre, les autres seront bien inspirés de passer leur chemin...
A noter : une des poursuites en voiture "parkinsonite" les plus mal filmée qu'il m'est été donné de voir... It's all bad, but I like it !!!